À
partir du 1er dimanche de l'avent 2014, deux nouveaux lectionnaires
vont être mis en service. Un lectionnaire est le terme technique
désignant le livre contenant les textes bibliques utilisés lors
des célébrations catholiques. S'il n'y a pas de changements
majeurs, ces nouveaux livres utiliseront la récente traduction de
la Bible de la liturgie. …...... - Le geste
de paix ne saurait être un geste ordinaire. Il ne s’agit ni de
saluer ses voisins, ni de saluer l’assemblée. Il s’agit de
se transmettre le Christ, notre paix, celui qui fait dire « Père »
à Dieu et qui fait de nous un même corps dans le pain partagé. Il
convient que ce geste soit vrai, dépourvu de tout automatisme,
habité par le désir intérieur de construire la paix. Ce geste est
facultatif dans la liturgie. Il peut trouver une grande portée à
condition que la routine n’en affaiblisse pas le sens. On en usera
donc avec justesse et modération, geste à faire sans chant
d’accompagnement, et en transmettant la paix uniquement à ses
voisins immédiats. (D’après les notes de la revue célébrer du
service national de pastorale liturgique et sacramentelle. )
- Le
Père Simon Lévêque nous invite le 13
décembre 2014 à 10h00 à la salle St Bernard de
Château la Vallière pour nous parler des
changements dans la liturgie mis en
application dès le 1er dimanche de l'Avent : Quels sont ces
changements ? Pourquoi ces changements ? Et répondre à
toutes les questions que nous pouvons nous poser au sujet de la
liturgie.


La « recognitio » romaine pour les lectionnaires
du dimanche et de semaine est arrivée au début du mois de juillet. Ces
deux lectionnaires sont en cours de préparation et de fabrication par
les Editions Mame, et sont disponibles en librairie à partir du 31
octobre.
Pourquoi un nouveau lectionnaire ?
Les nouveaux lectionnaires du dimanche et des jours
ordinaires entrent en usage à partir de l’avent 2014. Progressivement
ils remplaceront les livres actuels, pour devenir les seuls utilisés à
partir de l’avent 2015. Précisons d’emblée que lorsqu’on parle de
« nouveaux lectionnaires », il ne s’agit pas d’une nouvelle organisation
des lectures, le choix des textes reste le même ; ce qui est nouveau,
c’est la traduction.
Cette traduction a toute une histoire. Au moment de la réforme
liturgique, alors qu’il existait déjà plusieurs excellentes traductions
françaises de la Bible, les évêques ont fait le choix d’une traduction
originale pour la liturgie, traduction qui devait répondre à deux
exigences : celle de la fidélité au texte biblique, celle de sa
proclamation publique.

Dans un premier temps on a donc traduit les textes bibliques lus dans la liturgie et rassemblés dans le lectionnaire de la messe et des sacrements. Ce lectionnaire est organisé en trois volumes : les lectures pour les dimanches et solennités, les lectures pour les jours de semaines, les lectures pour les fêtes des saints et autres circonstances de la vie de l’église. Ces lectionnaires ont été publiés en 1975.
Par la suite, Il est apparu utile de mettre en chantier une traduction complète de la Bible qui réponde aux critères énoncés plus haut. Ceci afin d’avoir un texte unifié, texte commun
pour la liturgie, mais aussi pour la catéchèse, pour la prière
personnelle, qui puisse s’inscrive durablement dans la mémoire des
fidèles.
A partir de 1996, des équipes d’exégètes et
« littéraires » ont donc travaillé sur ce chantier qui comportait
évidemment une révision de la traduction du lectionnaire de 1976. Une
20aine d’années d’usage de cette traduction permettait d’en apprécier
les qualités mais aussi les limites. Après la publication de la
traduction complète de la Bible liturgique en 2013, voici donc les
lectionnaires selon cette nouvelle traduction.
Cette traduction reste fidèle au principe de fidélité au
texte biblique original, hébreu ou grec, ainsi qu’à celui de
l’audibilité du texte à partir de sa proclamation. Dans l’ensemble, on
peut dire que cette nouvelle traduction affine la précédente.
Un lectionnaire n’est pas une Bible abrégée. En effet,
les textes sont choisis et organisés dans un but pastorale et
didactique : offrir à la connaissance et à la méditation des fidèles
les textes les plus importants de l’Ecriture. Mais ils sont aussi et
d’abord choisis pour ce qu’ils révèlent du mystère du Christ que l’Eglise déploie et célèbre tout au long de l’année
liturgique dans la diversité de ses aspects. C’est en référence à ce
mystère du Christ que l’Ancien et le Nouveau Testament
se répondent dans le choix des lectures. Dans la liturgie, l’église lit
les Ecritures selon la règle de lecture donnée par le Christ lui-même
aux disciples d’Emmaüs : « Partant de Moïse et de tous les Prophètes, il
leur interpréta dans toute l’Ecriture, ce qui le concernait. » Lc. 24,
27
Père Jacques Rideau |