Paroisse Sainte Joséphine Bakhita

Diocèse de Tours

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 lundi, 3ème Semaine de Carême

de la férie

Autres fêtes
Bienheureuse Famille Ulma


Le 10 septembre 2023, à Markowa en Pologne, la famille Ulma a été béatifiée tout entière, un fait sans précédent dans l’histoire de l’Église moderne. Tous les membres de cette famille ont été reconnus comme martyrs : les parents Jozef Ulma (44 ans) et Wiktoria (32 ans), et leurs enfants : Stanislawa (7 ans), Barbara (6 ans), Wladyslaw (5 ans), Franciszek (3 ans), Antoni (2 ans), Maria (un an), et un septième enfant, né pendant l’exécution de sa maman. 
Jozef Ulma naît le 2 mars 1900 dans le village de Markowa, dans une famille d’agriculteurs aisés. Wiktoria Niemczak naît le 10 décembre 1912 également dans le même village.  
Jozef et Wiktoria se marient le 7 juillet 1935. Rapidement des enfants arrivent pour le plus grand bonheur des parents. 
Dans la Pologne occupée, les nazis se mettent à la recherche des juifs. Ceux de Markowa ne font pas exception. Seuls survivent ceux qui ont été cachés dans des familles polonaises. Les Ulma cachent dans leur grenier deux familles juives, soit 8 personnes en tout. Jozef et Wiktoria savent que s’ils sont découverts, ils seront fusillés sur le champ. 
En mars 1944, ils sont dénoncés et le matin du 24, un détachement de la police SS encercle la ferme des Ulma. Les 8 juifs de la maison sont débusqués et immédiatement abattus. Ensuite, Wiktoria et Jozef sont fusillés à leur tour. Après conciliabule, les enfants sont aussi lâchement assassinés. 
Lorsqu’on a déplacé les corps de la famille Ulma pour les enterrer dans le cimetière du village, on a remarqué que Wiktoria avait commencé à accoucher et que la tête et une partie du corps de son bébé était déjà sortie de son ventre. Le septième enfant est donc considéré comme étant né et tué à sa naissance. Il a pu être béatifié avec le reste de la famille. 
Moines & moniales
Sainte Catherine de Suède


Catherine naît donc en Suède en 1322 dans la famille royale. Son père est Ulf Gudmarson. Elle est la sixième enfant de sainte Brigitte qui en a eu huit.  
Son père décide de la marier à l’âge de 12/13 ans à un noble suédois, Edgard Lydersson, qui est invalide. Elle soigne son mari handicapé et obtient de lui de conserver sa virginité. 
En 1344, Ulf meurt. 
En 1349, Brigitte part pour Rome afin de participer au grand Jubilé de l’an 1350. Catherine rejoint sa mère à Rome. Pendant le voyage, elle apprend la mort d’Edgar. 
Catherine et sa mère vivent dans une grande pauvreté : elles partagent leur vie entre prière, activités d’évangélisation et de compassion pour les pauvres. 
Après plus de 20 ans passés à Rome, Brigitte meurt à Rome en juillet 1373. Catherine ramène sa dépouille mortelle en Suède, dans le monastère de Vadstena. Elle en est élue l’abbesse peu de temps après. Cependant en 1375, à la demande du roi et des évêques suédois, Catherine repart pour Rome afin d’obtenir la reconnaissance de l’Ordre du Saint-Sauveur fondé par sa mère. 
Elle meurt à Rome le 24 mars 1381. 
Martyrs
Saint Oscar Romero


Óscar Romero est né le 15 août 1917 à Ciudad Barrios, au Salvador.  
Il est ordonné prêtre le 4 avril 1942. Entre 1944 et 1967, le père Óscar Romero assume différents ministères. En 1967, il est nommé secrétaire du SEDAC, la Conférence épiscopale du Salvador. Il devient également secrétaire du Secrétariat épiscopal d’Amérique centrale, puis évêque auxiliaire de San Salvador le 25 avril 1970. Il est plutôt réputé conservateur. Un mois après sa nomination per Paul VI comme archevêque de San Salvador en février 1977, le père jésuite Rutilio Grande, grand défenseur des pauvres, est assassiné par « un escadron de la mort ». Mgr Romero est bouleversé et change complètement. Il raconte plus tard : « Quand je vis Rutilio, étendu mort, j’ai pensé que s’ils l’avaient tué pour ce qu’il avait réalisé, alors moi aussi je devais avancer sur le même chemin. »  
Mgr Romero devient le défenseur inconditionnel des droits de l’homme et des pauvres. Il refuse l’injustice sociale, la torture et les assassinats. Il dénonce le péché. Il appelle au dialogue, à la conversion et à la paix. Il dénonce les violations des droits de l’homme, la corruption et l’impunité pour les auteurs de violence. 
Le 23 mars, cinquième dimanche de Carême, Mgr Romero prêche la désobéissance aux soldats si les ordres donnés vont contre la loi de Dieu. Le lendemain, il est assassiné d’une balle en plein cœur pendant qu’il célèbre la messe dans la chapelle de l’hôpital de la Divine-Providence.